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Fabien Jannic-Cherbonnel: «le ou la journaliste doit savoir parfois s’effacer devant son sujet»

Par SIMON BENOIT-GUYOD, publié le mercredi 21 juin 2023 08:27 - Mis à jour le mercredi 21 juin 2023 14:37
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Polyvalent, flexible et bilingue, Fabien Jannic-Cherbonnel nous en dit davantage sur son métier avec humour et humilité.

Fabien est journaliste polyvalent depuis une dizaine d’années. Après avoir effectué ses études entre Brest, Paris et Bruxelles, il a eu l’occasion de faire plusieurs stages. Il a pu apprendre le métier dans diverses rédactions telles que Têtu, Radio France Internationale, Slate ou CIBL, une radio québécoise basée à Montréal, au Canada.

Un métier polyvalent

Fabien est bilingue en anglais et en français, il parle également un peu l’espagnol. Il aimerait aussi apprendre l’allemand et le breton. Grâce au travail de journaliste, il a découvert plusieurs pays, notamment le Royaume-Uni, la Moldavie, la Roumanie et même la Turquie.

La temps que passe Fabien à rédiger un article ne dépend que de la longueur du texte, certains articles peuvent se rédiger en seulement 30 minutes, « c’est ce qu’on appelle des brèves », nous explique-t-il. Il manque parfois d’inspiration car il trouve que ce n’est pas toujours simple de trouver de nouveaux sujets chaque jour, mais cela fait partie du métier. « Il faut savoir être flexible dans ce métier », rappelle t’il.

Comment trouver ses interlocuteurs ?

Pour travailler, il n’est pas seul. En effet, il peut compter sur ses collègues et ses directeurs de rédaction pour l’aider dans ces choix de sujets. Au cours de sa carrière, il a eu l’occasion de traiter des thèmes très variés tels que « La guerre en Ukraine » ou « Le prix du bois et les coupes illégales en Roumanie ». C’est sa rédactrice en chef qui valide ses reportages à l’étranger et en France. Son rythme de travail lui convient.

La personne la plus célèbre qu’il ai interviewée est Anne Hidalgo, l’actuelle maire de Paris. Mais il avoue que les personnes qu’il interroge sont souvent inconnues du grand public et il trouve cela mieux ainsi car ce sont des spécialistes qui maîtrisent mieux les thématiques qu’il aborde.

En 2011, à Paris, Fabien a eu l’occasion de rencontrer notre professeur d’anglais, M. Benoit-Guyod. Il ont fait leurs études de journalisme international ensemble à la Sorbonne. « Il avait encore tous ses cheveux à l’époque », blague-t-il. Depuis le Covid-19, Fabien fait une grande partie de son métier à distance en utilisant tous les outils numériques qui lui permettent d’entrer en contact avec ses interlocuteurs : le téléphone, WhatsApp, Signal, Telegram, Slack.

L’humilité avant tout

Il est de caractère curieux comme il nous l’a indiqué. Sa curiosité l’a poussé à effectuer des reportages dans six pays mais il sait rester humble. « J’estime que l’égo n’a pas vraiment sa place dans le métier et que le ou la journaliste doit savoir parfois s’effacer devant son sujet ». Fabien est une personne très investie dans son métier, ce qui l’aide beaucoup dans sa vie professionnelle.

Il se dit très admiratif de ses collègues de France Info et des journalistes du service public en général : «  Il y a des journalistes que j’adore lire : mais je suis surtout admiratif de mes collègues de France Info et du service public de l’information en général, qui chaque jour travaillent pour informer les habitants de la France de la façon la plus juste possible ».

Lena B, Trystan B, Yanis B, Arthur D, Clara M, Alexi G, Greta R et Ninon C.